Alors que le calendrier se tourne vers le 16 octobre, il est temps de célébrer la Journée mondiale de l’alimentation. Au Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT), nous vous présentons quelques faits que vous devriez savoir sur le maïs et le blé, deux des cultures les plus importantes au monde.
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- Des milliards de personnes mangent du maïs et du blé.
- Sur les 300 000 espèces végétales comestibles connues, seules 3 représentent environ 60% de nos calories et de nos protéines : le maïs, le blé et le riz.
- Le CIMMYT gère les collections de maïs et de blé les plus diversifiées de l’humanité.
- Le maïs et le blé sont essentiels à une refonte du système alimentaire mondial.
- Nous devons augmenter les rendements de maïs et de blé pour continuer à nourrir le monde.
- L’agriculture intelligente face au climat permet d’obtenir des rendements plus élevés avec moins d’émissions de gaz à effet de serre.
- Le blé complet est bon pour la santé.
- Le maïs et le blé biofortifiés combattent la « faim cachée ».
- 53 millions de personnes bénéficient du maïs tolérant à la sécheresse.
- 10. Le maïs protéiné de qualité permet de réduire la malnutrition des enfants.
Des milliards de personnes mangent du maïs et du blé.
Le blé est consommé par 2,5 milliards de personnes dans 89 pays. Environ 1 milliard d’entre eux vivent avec moins de 1,90 dollar par jour et dépendent du blé comme principal aliment.
Le maïs est l’aliment de base préféré de 900 millions de consommateurs pauvres et la culture vivrière la plus importante en Afrique subsaharienne.
Selon les chiffres de 2017, le maïs est cultivé sur 197 millions d’hectares. Le blé couvre 218 millions d’hectares, soit une superficie plus importante que la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni réunis. La récolte annuelle totale de ces deux cultures représente environ 1,9 milliard de tonnes de céréales.
Sur les 300 000 espèces végétales comestibles connues, seules 3 représentent environ 60% de nos calories et de nos protéines : le maïs, le blé et le riz.
Environ 300 000 des espèces végétales sur Terre pourraient être consommées, mais les humains ne mangent que 200 espèces dans le monde.
Approximativement 75% de la nourriture mondiale est générée par seulement 12 plantes et 5 espèces animales. En fait, plus de la moitié de nos protéines et calories d’origine végétale proviennent de seulement trois espèces : le maïs, le riz et le blé.
Le CIMMYT gère les collections de maïs et de blé les plus diversifiées de l’humanité.
La banque de germoplasme de l’organisation, également appelée banque de semences, est au centre de ses recherches sur la sélection des cultures. Ce catalogue remarquable et vivant de la diversité génétique comprend plus de 28 000 collections uniques de semences de maïs et 150 000 de blé.
Depuis ses programmes de sélection, le CIMMYT envoie chaque année un demi-million de paquets de semences à 800 partenaires dans 100 pays. Avec les chercheurs et les agriculteurs, le centre développe et promeut également des méthodes et des outils de culture du maïs et du blé plus productifs et plus précis, qui permettent d’économiser de l’argent et des ressources telles que le sol, l’eau et les engrais.
Le maïs et le blé sont essentiels à une refonte du système alimentaire mondial.
En 2010, l’agriculture représentait environ un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les variétés de maïs et de blé à haut rendement et résistantes au climat, ainsi qu’une utilisation plus efficace des ressources, sont un élément clé de l’intensification durable de la production alimentaire nécessaire pour transformer le système alimentaire mondial.
Nous devons augmenter les rendements de maïs et de blé pour continuer à nourrir le monde.
D’ici 2050, quelque 9,7 milliards de personnes vivront sur Terre. Pour répondre à la demande croissante d’une population en augmentation et à l’évolution des régimes alimentaires, les rendements de maïs doivent augmenter d’au moins 18% et ceux du blé de 15% d’ici 2030, malgré des climats plus chauds et des précipitations plus irrégulières.
L’agriculture intelligente face au climat permet d’obtenir des rendements plus élevés avec moins d’émissions de gaz à effet de serre.
Des décennies de recherche et d’application par des scientifiques, des vulgarisateurs, des spécialistes des machines et des agriculteurs ont perfectionné des pratiques qui préservent les ressources en sol et en eau, améliorent les rendements dans des conditions plus chaudes et plus sèches, et réduisent les émissions de gaz à effet de serre et la pollution associées à la culture du maïs et du blé en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Le blé complet est bon pour la santé.
Un examen exhaustif des recherches sur les céréales et la santé a montré que la consommation de céréales complètes, comme le pain complet et d’autres sources exceptionnelles de fibres alimentaires, est bénéfique pour la santé humaine et associée à un risque réduit de cancer et d’autres maladies non transmissibles.
Selon cette étude, la consommation de céréales complètes est associée à un risque moindre de maladie coronarienne, de diabète, d’hypertension, d’obésité et de mortalité globale. La consommation de grains entiers et raffinés est bénéfique pour la santé du cerveau et associée à un risque réduit de divers types de cancer. Des preuves montrent également que, pour la population générale, les régimes sans gluten ou sans blé ne sont pas intrinsèquement plus sains et peuvent en fait exposer les individus à des risques de carences alimentaires.
Le maïs et le blé biofortifiés combattent la « faim cachée ».
La « faim cachée » est un manque de vitamines et de minéraux. Plus de 2 milliards de personnes dans le monde sont trop pauvres pour s’offrir des régimes alimentaires diversifiés et ne peuvent pas obtenir suffisamment de nutriments essentiels à partir de leurs aliments de base.
Pour aider à résoudre ce problème, le CIMMYT – avec HarvestPlus et des partenaires dans 18 pays – promeut plus de 60 variétés de maïs et de blé dont le grain contient davantage de micronutriments essentiels, à savoir le zinc et la provitamine A. Ces variétés biofortifiées sont essentielles dans la lutte contre la « faim cachée ».
53 millions de personnes bénéficient du maïs tolérant à la sécheresse.
Le maïs tolérant à la sécheresse développé par le CIMMYT et ses partenaires à l’aide de la sélection conventionnelle fournit au moins 25% de grains en plus que les variétés conventionnelles dans des conditions de sécheresse en Afrique subsaharienne – cela représente jusqu’à 1 tonne par hectare de grains en plus en moyenne.
Ces variétés sont maintenant cultivées sur près de 2,5 millions d’hectares, bénéficiant à environ 6 millions de ménages ou 53 millions de personnes.
Une étude montre que les variétés de maïs tolérantes à la sécheresse peuvent fournir aux familles d’agriculteurs du Zimbabwe 9 mois supplémentaires de nourriture sans coût additionnel.
10. Le maïs protéiné de qualité permet de réduire la malnutrition des enfants.
Développé par le CIMMYT dans les années 1970 et 1980 et honoré par le Prix mondial de l’alimentation 2000, le maïs protéique de qualité présente des niveaux accrus de lysine et de tryptophane, des acides aminés essentiels qui peuvent aider à réduire la malnutrition chez les enfants dont le régime alimentaire repose essentiellement sur le maïs.
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