Thème de recherche
Diabétologie – Insuline, C-Peptide, Proinsuline, Métabolisme énergétique et régulation du poids corporel, Études animales
Sommaire
L’insuline est une hormone peptidique sécrétée par les cellules B de l’îlot de Langerhans dans le pancréas avec un poids moléculaire d’environ 5 800 et un pI de 5,4. Elle est constituée de 2 chaînes, A et B. Elle possède 3 liaisons disulfure formées entre A6 et A11, A7 et B7, et A20 et B19. L’insuline existe sous la forme d’une molécule dimère en solution acide à neutre sans ion Zn, et sous la forme d’un hexamère comprenant deux ions Zn en solution neutre si des ions Zn sont présents. Les principales cibles de l’insuline sont le foie, les muscles et le tissu adipeux. Les actions de l’insuline dans ces cibles sont les suivantes. Dans le foie, elle favorise la glycogenèse, la synthèse des protéines, la synthèse des acides gras, l’utilisation des glucides et l’inhibition de la gluconéogenèse. Dans le muscle, elle favorise la perméabilité de la membrane aux glucides, aux acides aminés et à l’ion K, la glycogenèse, la synthèse des protéines, tout en inhibant la dégradation des protéines. Dans le tissu adipeux, elle favorise la perméabilité membranaire pour la synthèse du glucose et des acides gras. Un précurseur de l’insuline, appelé proinsuline avec une seule chaîne polypeptidique, est d’abord synthétisé dans la cellule, puis des liaisons sulfureuses sont formées, et enfin par coupure enzymatique en deux sites, l’insuline active et le c-peptide (peptide de liaison) sont formés. L’activité d’une préparation d’insuline était initialement déterminée par un test biologique. Cependant, les essais biologiques sur le corps entier sont inévitablement peu précis en raison des variations individuelles. L’OMS a publié en 1986 la première norme internationale pour l’insuline humaine, dont l’activité est de 26 UI/mg (0,038 mg/UI). La même année, la première norme internationale pour l’insuline bovine, dont l’activité est de 25,7 UI/mg, et la première norme internationale pour l’insuline porcine, 26 UI/mg, ont été publiées. Avant ces normes, en 1974, la 1ère préparation de référence internationale d’insuline humaine pour les essais immunologiques était fournie à raison de 3 UI/ampoule. Sur la base des données ci-dessus, si l’activité biologique de l’insuline par molécule est la même chez les différentes espèces animales, les puissances des insulines animales pourraient être calculées à partir de leurs poids moléculaires. Mais, jusqu’à présent, nous n’avons pas de preuve expérimentale à ce sujet. Comme les poids moléculaires de l’insuline de divers animaux sont presque les mêmes et que les différences sont de l’ordre de 1 %, il n’y a pas de faute critique si nous pensons que la puissance générale de l’insuline est de 26 UI/mg. Le rat et la souris ont deux espèces moléculaires d’insuline, le type 1 et le type 2. Les séquences d’acides aminés de ces espèces moléculaires sont les mêmes chez le rat et la souris. Mais comme leurs rapports sont différents entre ces deux espèces animales, il est recommandé d’utiliser une préparation standard dérivée de chaque animal.