Le doigt de phoque, également connu sous le nom de doigt du chasseur de phoque et de spekk-finger (du norvégien pour « lard »), est une infection qui affecte les doigts des chasseurs de phoque et d’autres personnes qui manipulent des phoques, à la suite de morsures ou de contacts avec des os de phoque exposés ; elle a également été contractée par l’exposition à des peaux de phoque non traitées. La section d’épidémiologie de l’État d’Alaska la définit comme « une infection des doigts associée à des morsures, des coupures ou des éraflures contaminées par la bouche, le sang ou le lard de certains mammifères marins ».
spekkfinger (norvégien) ; salrota (langues baltes) ; salen i fingret (« dans le golfe de Finlande »)
Maladie infectieuse
Contact avec des phoques ou d’autres pinnipèdes
Les fortes doses d’antibiotiques, notamment la tétracycline ; précédemment amputation
Il peut provoquer une cellulite, une inflammation articulaire et un gonflement de la moelle osseuse ; non traitée, l’évolution du « doigt de phoque » est lente et aboutit souvent à un épaississement de l’articulation contractée. Historiquement, le doigt de phoque était traité par amputation des doigts affectés lorsqu’ils devenaient inutilisables. Il a été décrit scientifiquement pour la première fois en 1907.
La nature précise de l’organisme responsable du doigt de phoque est inconnue, car il a résisté à la culture parce que la plupart des cas sont rapidement traités par des antibiotiques ; cependant, comme le doigt de phoque peut être traité par la tétracycline ou des antibiotiques similaires, l’organisme responsable est très probablement bactérien, ou peut-être fongique ; en 1998, Baker, Ruoff et Madoff ont montré que l’organisme est très probablement une espèce de Mycoplasma appelée Mycoplasma phocacerebrale. Ce Mycoplasma a été isolé lors d’une épidémie de maladie du phoque survenue dans la mer Baltique.