L’alcoolisme est une maladie chronique et progressive qui peut être fatale si elle n’est pas traitée. Avril a été établi comme le mois pour se concentrer sur la sensibilisation à l’alcool par Le Conseil national sur l’alcoolisme et la toxicomanie (NCADD) à partir de 1987.
Le but du mois de la sensibilisation à l’alcool est d’éduquer le public, d’accroître la sensibilisation, d’encourager les gens à tendre la main au public avec des informations sur l’alcoolisme et le rétablissement et d’aider à réduire la stigmatisation qui est souvent associée à la maladie de l’alcoolisme.
L’impact de la stigmatisation sur le rétablissement de l’alcoolisme
L’alcool est une drogue puissante et très addictive. Dans notre société, boire est très acceptable socialement, mais certaines personnes deviennent physiquement et psychologiquement dépendantes de l’alcool et sont incapables d’arrêter de le consommer sans aide.
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Beaucoup de gens pensent qu’un alcoolique est quelqu’un qui vit dans la rue, qui boit des alcools forts dans un sac en papier, ou une personne qui est au bar tous les soirs, mais ce sont des exemples extrêmes et non typiques de tous les alcooliques. Il existe de nombreuses variations et degrés d’alcoolisme, et de nombreuses personnes sont capables de vivre des vies apparemment fonctionnelles malgré leur dépendance à l’alcool.
Un alcoolique continue à boire malgré les conséquences négatives, telles que la perte d’emploi, les problèmes relationnels ou les problèmes juridiques. Le fait de savoir qu’il existe un stigmate lié au fait d’être appelé alcoolique empêche de nombreuses personnes d’essayer d’obtenir l’aide dont elles ont besoin pour se rétablir.
Changer les attitudes
Le thème du Mois de la sensibilisation à l’alcool en 2018 est « Changer les attitudes – Ce n’est pas un rite de passage. » Tout au long du mois d’avril, de nombreux événements aux niveaux local, étatique et national s’efforceront de sensibiliser les gens à la prévention et au traitement de l’alcoolisme.
Il est particulièrement important de faire comprendre aux jeunes que boire n’est pas un rite de passage. Les parents jouent un rôle important pour apprendre aux enfants que boire de manière irresponsable peut avoir un impact négatif énorme sur leur vie. Les organisations, y compris les églises, les écoles et les collèges, parraineront de nombreuses activités différentes pour communiquer le danger de l’abus d’alcool et de la dépendance et pour encourager les personnes qui ont des problèmes liés à l’alcool à obtenir de l’aide.
Un week-end sans alcool
Pendant le premier week-end d’avril, le public est encouragé à participer au week-end sans alcool. C’est un week-end au cours duquel le NCADD encourage tous les citoyens à vivre complètement sans alcool pendant trois jours complets.
Certaines personnes peuvent trouver qu’essayer de passer 72 heures sans alcool est beaucoup plus difficile que prévu. Toute personne qui éprouve des symptômes inconfortables pendant cette période ou qui est incapable de passer les trois jours sans prendre un verre est encouragée à contacter les Alcooliques anonymes (AA), Al-Anon ou les affiliés locaux du NCADD.
Sensibilisation à l’alcool et à la dépendance à l’alcool
Pendant le mois de la sensibilisation à l’alcool, vous pouvez vous impliquer en diffusant des informations sur l’utilisation et le mauvais usage de l’alcool. Prendre des mesures pour prévenir l’abus d’alcool peut contribuer à sauver des vies. Les informations sur le mois de sensibilisation à l’alcool et sur la consommation et l’abus d’alcool peuvent également être diffusées par les médias sociaux. Tweetez des informations sur la façon de savoir si vous êtes alcoolique et des conseils pour boire avec modération.
Si vous êtes parent, commencez par parler à vos propres enfants, et renforcez le fait que boire n’est pas un rite de passage. Il n’est pas nécessaire de boire pour s’intégrer aux autres et ils n’ont pas besoin de boire pour passer un bon moment. Si vous avez des amis ou des membres de votre famille qui boivent beaucoup ou semblent dépendre de l’alcool pour se socialiser ou calmer leurs nerfs, encouragez-les à parler à un médecin ou à un professionnel de la toxicomanie.
Plus les gens ont de connaissances sur les dangers de la consommation d’alcool et de la dépendance à l’alcool, plus ils sont susceptibles de demander de l’aide si nécessaire. La bonne nouvelle est qu’il est possible de se rétablir de l’alcoolisme et de vivre une bonne vie sans alcool. Tout commence par la prise de conscience et l’admission du fait que la consommation d’alcool est devenue incontrôlable.
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