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Un proérythroblaste (ou rubriblaste, ou pronormoblaste) est le plus précoce des quatre stades de développement du normoblaste.
Normoblaste
H2.00.04.3.03002
Termes anatomiques de microanatomie
En histologie, il est très difficile de la distinguer des autres cellules « -blastes » (lymphoblaste, myéloblaste, monoblaste et mégacaryoblaste). Le cytoplasme est bleu dans une coloration H&E, indiquant qu’il est basophile.
Les proérythroblastes naissent des cellules CFU-e (colony-forming unit erythroid), et donnent naissance à des érythroblastes basophiles. Chez la souris, les proérythroblastes sont de grands progéniteurs engagés qui expriment des niveaux élevés de récepteur de la transferrine (récepteur d’acquisition du fer), le récepteur de l’érythropoïétine (EpoR), un peu de c-Kit (récepteur du facteur des cellules souches), et sont Ter119 (molécule de surface cellulaire) -positifs. Leur capacité proliférative est plus limitée par rapport au stade précédent, l’UFC-e.
In vivo, à partir du stade proérythroblaste, les cellules érythroïdes subissent plusieurs autres divisions cellulaires tout en régulant à la hausse des gènes de survie tels que Bcl-xL, en acquérant et en stockant de grandes quantités de fer, en accélérant la synthèse de l’hémoglobine et d’autres gènes érythroïdes (en grande partie un processus dépendant de GATA-1 qui est augmenté par la signalisation EpoR) et en diminuant la taille des cellules, pour finalement retirer leurs noyaux et être libérées dans la circulation sanguine sous forme de réticulocyte. Le noyau comporte plusieurs nucléoles et occupe la majeure partie du volume cellulaire. Les chromatines sont constituées d’un réseau de fins brins rouges et roses. Le trait distinctif du pro érythroblaste par rapport à son correspondant myéloblaste dans la série granulocytaire est qu’il porte un cytoplasme périphérique plus basophile.