Les effets de souffle sont généralement mesurés par la quantité de surpression, c’est-à-dire la pression supérieure à la valeur atmosphérique normale, en livres par pouce carré (psi).
Après 10 secondes, lorsque la boule de feu d’une arme nucléaire d’une mégatonne a atteint sa taille maximale (5 700 pieds de diamètre), le front de choc se trouve à quelque 3 milles plus loin. 50 secondes après l’explosion, lorsque la boule de feu n’est plus visible, l’onde de choc a parcouru environ 12 miles. Elle se déplace alors à environ 784 miles par heure, ce qui est légèrement plus rapide que la vitesse du son au niveau de la mer.
Surpression de pointe | Vitesse maximale du vent |
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50 psi | 934 mph |
20 psi | 502 mph |
10 psi | 294 mph |
5 psi | 163 mph |
2 psi | 70 mph |
A titre de guide général, les zones urbaines sont complètement détruites par des surpressions de 5 psi, avec des dommages importants s’étendant au moins jusqu’au contour de 3 psi.
Ces nombreux effets différents font qu’il est difficile de fournir une règle simple pour évaluer l’ampleur des blessures produites par différentes intensités de souffle. Un guide général est donné ci-dessous :
Surpression | Effets physiques |
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20 psi | Des bâtiments en béton fortement construits sont gravement endommagés ou démolis. |
10 psi | Les bâtiments en béton armé sont gravement endommagés ou démolis. La plupart des personnes sont tuées. |
5 psi | La plupart des bâtiments s’effondrent. Les blessures sont universelles, les décès sont nombreux. |
3 psi | Les structures résidentielles s’effondrent. Les blessures graves sont fréquentes, des décès peuvent survenir. |
1 psi | Le verre des fenêtres se brise Des blessures légères dues aux fragments se produisent. |
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