Madagascar (au large de la côte orientale de l’Afrique)
Forêts
Propithecus verreauxi coquereli
En danger
L’animal qui s’est « nommé »
Le propithèque est un type de lémurien, un groupe de primates que l’on trouve uniquement à Madagascar. Il doit son nom au cri d’alarme qu’il pousse lorsqu’il voit un ennemi (shee-fa’-ka).
Il existe trois espèces, ou types, de propithèques et certaines d’entre elles sont divisées en plusieurs sous-espèces. Le propithèque de Coquerel (celui que nous avons au zoo de Saint Louis) est une sous-espèce du propithèque de Verreaux.
Looks Before Leaping
Le propithèque de Coquerel a un pelage essentiellement blanc, avec des taches marron sur la poitrine et le devant des cuisses et des bras. Le visage est noir et sans fourrure, à l’exception d’une tache de poils blancs sur le museau.
Les sifakas font partie des plus grands lémuriens vivants. Un propithèque de Coquerel adulte mesure généralement environ 20 pouces de la tête à la croupe — plus 16 à 24 pouces supplémentaires pour la queue. Le poids moyen est d’environ 11 livres.
Ces primates ont un corps conçu pour leur mode de vie arboricole (vivant dans les arbres). Mais contrairement à de nombreux primates, les propithèques ne comptent pas sur leurs bras pour se balancer dans les arbres. En fait, leurs bras sont courts et leur amplitude de mouvement est limitée. Plutôt que de se balancer, les propithèques sautent entre les arbres en utilisant leurs longues et puissantes pattes arrière.
Lorsqu’ils sont au sol, les propithèques se déplacent également d’une manière inhabituelle mais attachante. Ils exécutent une « danse » de saut sur leurs pattes arrière, tout en tendant leurs bras pour garder l’équilibre.
Strictement végétarien
Les propithèques sont des mangeurs de plantes. Les feuilles sont leur nourriture préférée, et constituent l’essentiel de leur régime alimentaire en saison sèche (avec l’écorce des arbres). Pendant la saison humide, ces primates mangent aussi des fruits et des fleurs. Ils trouvent une grande partie de leur nourriture à la cime des arbres, mais cherchent aussi occasionnellement de la nourriture sur le sol.
Lorsqu’ils mangent, les propithèques utilisent rarement leurs mains pour manipuler leur repas. Au lieu de cela, ils saisissent généralement la nourriture directement avec leur bouche.
Elever un bébé
Pour les propithèques de Coquerel à l’état sauvage, la saison des amours dans son ensemble s’étend de janvier à mars. Mais les femelles d’un groupe donné ne sont en œstrus (en chaleur) que pendant une très courte période – environ 40 heures. Elles sont également très exigeantes quant à leurs partenaires, n’acceptant que les mâles dominants. Chez les mâles, les combats pour la dominance sont fréquents et peuvent entraîner de graves blessures.
Environ cinq mois et demi après l’accouplement, les femelles donnent naissance à un seul petit – minuscule, noir et poilu. Les petits s’accrochent au ventre de leur mère pendant environ un mois, puis ils » passent » sur son dos. Après cinq ou six mois, les petits sont sevrés.
Vie en groupe et combats frontaliers
Sauf pendant la saison des amours, les sifakas de Coquerel vivent en groupes pacifiques. Chaque troupe compte couramment trois à six individus — généralement un nombre égal de mâles et de femelles adultes et un seul nourrisson. Les femelles sont dominantes par rapport aux mâles, et restent généralement avec leur groupe d’origine. Les mâles, en revanche, changent de groupe plusieurs fois au cours de leur vie.
Au sein d’une troupe, il y a beaucoup d’activités diurnes, notamment des jeux et du toilettage. Lorsque les membres du groupe se dispersent pour trouver de la nourriture, ils restent en contact grâce à des cris spéciaux. Ils ont également des cris d’alarme pour s’avertir mutuellement de l’approche d’ennemis. La nuit, ils évitent les prédateurs en dormant à la cime des arbres.
Chaque groupe a un domaine vital, qui chevauche celui des groupes voisins. Les primates marquent leurs domaines avec de l’urine et avec des odeurs provenant d’une glande située à l’avant de la gorge. Lorsque deux groupes s’affrontent, l’agression se limite généralement à des démonstrations ou à des poursuites.
Sauver les propithèques
Comme de nombreux autres types de propithèques, le propithèque de Coquerel est en danger d’extinction à l’état sauvage. Ces animaux souffrent de la perte continue de leur habitat, car leurs maisons forestières sont exploitées pour le bois et transformées en terres agricoles.
A-t-on fait quelque chose pour aider ces primates ? Oui ! Le zoo de Saint Louis s’efforce de sauver les propithèques et d’autres lémuriens dans la nature.
Fun facts
- Avec leurs puissantes pattes arrière, les propithèques peuvent se propulser à plus de 30 pieds en un seul saut !
- Un groupe de propithèques se déplace d’environ un demi-mile par jour et couvre l’ensemble de son domaine vital en 10 à 20 jours.
Classe : Mammifères
Ordre : Primates
Famille : Indriidae