La vérité est que la plupart des biologistes programmeurs sont un mélange des deux disciplines.
Lorsqu’on embauche pour un petit département ou une startup, la distinction entre ces deux caricatures devient très importante. Certaines personnes seront dans le domaine pour la biologie spécifiquement, et s’étoufferont lorsqu’on les pressera de développer un outil à l’usage d’une équipe. D’autres sauteront sur l’occasion d’écrire un tel outil. Chaque groupe a besoin de ces deux types de personnes. Considérez les besoins actuels : cette personne construira-t-elle un pipeline qui sera réutilisé à l’infini ? Ou bien étudiera-t-elle des variantes particulières, ou des profils de réponse de composés particuliers ? Adapter la bonne personne au poste garantira un employé heureux et une productivité élevée.
Pour découvrir le type de formation et les préférences d’une personne, il suffit de lui demander. Son CV ou son profil LinkedIn peuvent également donner des indices. Une personne axée sur les logiciels aura tendance à faire figurer en bonne place un ou plusieurs grands outils logiciels de bioinformatique à code source ouvert. Sa liste de références peut inclure quelques articles décrivant ce projet et d’autres (potentiellement beaucoup d’autres) qui utilisent cet outil. Une personne axée sur les manuscrits ne sera pas aussi susceptible d’avoir un segment important de son CV consacré à la création d’outils. Au lieu de cela, ils énuméreront une série de projets axés sur la biologie ou les ensembles de données, avec des manuscrits décrivant chacun.
Science des données
Mais où la science des données s’inscrit-elle dans tout cela ? Cela, au moins, est simple ; la bioinformatique/biologie computationnelle est une science des données avec une application en biologie, tout comme la chimie computationnelle est une science des données pour la chimie. Les physiciens ont compris qu’ils sont déjà tous des spécialistes des données, il n’est donc pas nécessaire de leur donner un nom autre que « physicien ». J’espère qu’à l’avenir nous ferons de même et que nous nous appellerons simplement « biologistes ».
-Eleanor