Fracture d’avulsion AIIS

Cas
Un joueur de football masculin de 15 ans a présenté un début aigu de douleur antérieure à la hanche provoquée par la frappe d’un ballon de football. C’était immédiatement douloureux et il ne pouvait pas continuer.

À l’examen, le joueur marchait avec une démarche antalgique. Il présentait une douleur et une faiblesse à la flexion résistante de la hanche. Il présentait également une sensibilité localisée au niveau de la hanche antérieure.

Consultations
Une fracture avulsion de l’épine iliaque inférieure antérieure (AIIS) était bien mise en évidence sur une vue radiographique AP et oblique. C’est le site d’origine de la tête réfléchie du rectus femoris. Aucune autre étude d’imagerie n’a été obtenue.

Discussion
Le joueur a été géré initialement avec des béquilles, un mouvement précoce et une analgésie. Au fur et à mesure que ses symptômes s’amélioraient, il a pu reprendre progressivement ses activités sur une période de huit semaines.

Les blessures apophysaires aiguës se produisent souvent autour de la hanche. Les sites communs sont l’ASIS (sartorius) AIIS (rectus femoris) et la tubérosité ischiatique (ischio-jambiers). Ces blessures surviennent généralement lors d’un sprint ou d’un coup de pied dans un ballon. Elles sont généralement très douloureuses. Les radiographies révèlent généralement une fracture par avulsion. Toutefois, si les premières images ne présentent aucun signe particulier, elles peuvent être répétées après 10 jours. Si le diagnostic reste incertain, le clinicien peut choisir de simplement traiter le patient ou de confirmer le diagnostic par une IRM.

Chez le jeune athlète, ces fractures sont l’équivalent d’un claquage musculaire aigu. Par conséquent, le traitement est identique à celui d’un claquage musculaire chez un adulte. Le repos, la glace, la compression et l’élévation (RICE), la restauration d’une ROM complète avec des étirements passifs et des exercices de ROM actifs sont généralement tout ce qui est nécessaire. Le pronostic est généralement bon après un traitement adéquat. Le rattachement du fragment avulsé est rarement nécessaire. Les fractures de la tubérosité ischiatique sont la seule véritable exception, car elles peuvent présenter un risque accru de non-union. La chirurgie est souvent préconisée s’il y a séparation de fragments de 2cm ou plus.

Note importante
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