Stringer Bell : Où est Avon ?
Slim Charles : Il sera là sous peu.
Stringer Bell : C’est bien, car je suis venu vous voir de toute façon.
Slim Charles : De quoi avez-vous besoin ?
Stringer Bell : J’ai besoin que tu frappes quelqu’un.
Slim Charles : Qui est-ce qu’on frappe ?
Stringer Bell : Clay Davis.
Slim Charles : LE Clay Davis ? Le Clay Davis du centre ville ?
Stringer Bell : Ça doit vouloir dire quelque chose pour moi, mec ? Ce négro a besoin d’être attrapé.
Slim Charles : Merde, String, le meurtre n’est pas une chose, mais ça c’est de l’assassinat, mec.
Stringer Bell : Ecoute, je te dis de trouver quelqu’un, tu le trouves. Je ne te le demande pas.
Slim Charles : Merde, String, je ne sais pas…
Stringer Bell : Nigga, je dois te rappeler pour qui tu travailles, putain ?
Avon Barksdale : Ayo. Je pense que Slim va devoir s’asseoir ici, patron. Alors tu vas aller frapper un sénateur d’état maintenant, hein ? Yo, tu tues un négro du centre-ville comme ça, le monde entier va se lever et le remarquer. Je parle de la police d’état, des fédéraux… tout ça ! Il faut un muthafucka du type « Day of the Jackal » pour faire une merde pareille, pas un nègre qui se bat comme Slim !
Stringer Bell : Ce négro a pris notre argent, mec.
Stringer Bell : Il doit partir.
Avon Barksdale : Non, t’es un putain d’homme d’affaires, tu veux gérer ça comme ça ! Tu ne veux pas devenir un gangster sauvage avec ça et tout ça, non ? Qu’est-ce que je t’ai dit à propos de jouer ces putains de matchs à l’extérieur ?
Avon Barksdale : Ouais. Ils ont vu ton cul de ghetto venir à des kilomètres, négro ! T’as un putain de problème avec eux ? Cette merde est pour TOI !