la VOLTA

Le Tordion (Galliarde) était utilisé pendant quelques mesures pour commencer la Volta. Pendant la Volta, l’homme fait face à sa partenaire au lieu de se tenir à côté ou en face l’un de l’autre (ce qui était très scandaleux), et la tient très proche. Le meneur fait tourner sa partenaire plusieurs fois et l’aide à faire un Saute Majer (saut) en l’air (avec les jupes qui s’envolent sans vergogne), et lui aussi, parfois, saute avec elle (ou juste après elle.) La Volta se fait généralement avec deux pas simples et un pas double avec un saut sur le 5e. La Volta était généralement exécutée avec deux pas simples et un pas double avec un saut sur le 5e (5 comptes) et se faisait en 3/4 temps. Le nom « Volta » signifie tourner ou se tourner. Avec le pied droit levé haut en l’air, les danseurs sautaient sur la gauche et tournaient à un angle de quatre-vingt-dix degrés, puis faisaient une longue foulée, et un autre quart de tour, puis s’élançaient haut en l’air à nouveau en faisant un autre quart de tour, chaque motif consistait en trois quarts de tour et un saut.
Cette danse était prétendue honteuse et indécente et toute la danse étant immonde. Il a été rapporté que « la Volta a provoqué de nombreux meurtres et fausses couches » (faux) et « devrait être fortement examinée par la police locale. » Madame de Valentinois, au temps de François 1er , aimait beaucoup cette danse, et en dansant elle chantait les psaumes traduits par Clément Marot

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