Les blessures aux sésamoïdes chez les chevaux peuvent être difficiles à réparer, voire catastrophiques ; voici ce qui peut se passer et comment l’éviter.
Deux petits os assis à l’arrière du boulet étonnent et déconcertent les vétérinaires. Les sésamoïdes, comme on les appelle, ancrent l’appareil suspenseur qui permet au pied et au boulet d’un cheval de se déplacer correctement. Pourtant, leur emplacement et leur anatomie les rendent vulnérables aux blessures, et les blessures sésamoïdes chez les chevaux peuvent être difficiles à réparer, voire catastrophiques.
Vu l’emplacement des sésamoïdes, il n’est pas surprenant que des vitesses élevées puissent entraîner des fractures et des blessures des tissus mous. Chez un cheval de course, par exemple, le boulet peut parfois s’étendre au point que les os sésamoïdes entrent réellement en contact avec le sol. Si la pression est trop forte, ces os peuvent se briser au point de nécessiter l’euthanasie.
« Les chevaux ont deux os sésamoïdes proximaux sur chaque membre », explique Jeff Blea, DVM, praticien des champs de courses et ancien président de l’American Association of Equine Practitioners. « Ils constituent, avec l’os canon et le long paturon, l’articulation du boulet. »
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