Je viens de remarquer un nouveau blogueur néophyte – Karin Gustafson. Je l’aime bien pour trois raisons. Premièrement, elle écrit de la poésie traditionnelle, c’est-à-dire qu’elle se mesure aux disciplines de la rime, du mètre et de la forme. Deuxièmement, elle écrit des histoires pour enfants. Je le fais aussi. En fait, j’ai une maîtrise en littérature pour enfants. Donc… j’aime vraiment cette forme d’art. Troisièmement, elle écrit des articles amusants et a le même nom de famille qu’un de mes professeurs de lycée préférés (il y a longtemps). Son dernier post est Subway Sonnet (en date du 24 septembre 2009).
Elle se dispense du mètre, mais s’en tient presque au schéma de rimes du sonnet shakespearien typique. Ce qu’elle expérimente (c’est pourquoi je dis presque au schéma de rimes) est le nombre de lignes. Elle ajoute une quinzième « demi-ligne » au sonnet. Ce n’est que nominalement un « demi-ligne », puisqu’il n’y a pas de mètre dans le poème. Si elle avait écrit le poème en utilisant le pentamètre iambique, par exemple, une demi-ligne, conventionnellement, serait le trimètre iambique. Tel qu’il est, le sonnet pourrait être soit un sonnet shakespearien modifié (à la fois à cause de la ligne supplémentaire et parce qu’il n’y a pas de mètre) ou un sonnet nonce (qui est simplement ce qu’on appelle un poème dont la forme est unique au poème et à l’auteur du poème). Voici les derniers vers :
Aujourd’hui, je suis au bord de la mer,
et l’eau, plus vaste que les piscines, scintille
sous une lumière si immense qu’elle ne peut être
réduite en parties, et pourtant ses particules
relèvent la partie non moléculaire
de moi, qui refuse de perdre courage,
peu importe-
La volta des sonnets (que tous les sonnets n’ont pas) est son glissement entre hier et aujourd’hui, entre l’observation et une sorte de résumé philosophique. Consultez aussi son sonnet Post-Eden, il est très bon. Comme pour le sonnet ci-dessus, elle se dispense du mètre, mais contrairement à ce sonnet, elle conserve le schéma de rimes du sonnet shakespearien (il n’y a pas de demi-ligne).
Pour un poème écrit en strophes de 8 lignes de quatre couplets rimés, consultez son post : Le fardeau de la spécialité – Firely. C’est une nouvelle blogueuse. C’est une bonne poète. Et ai-je mentionné qu’elle écrit pour les enfants ? Un livre qu’elle a écrit et illustré a été publié par Backstroke Books, intitulé 1 Mississippi. Donc, si vous cherchez de la poésie, jetez un coup d’œil à son blog. Si vous avez des enfants qui apprennent à lire, essayez son livre.
Une dernière chose, si vous aimez Robert Pattinson, le vampire à l’âme douloureuse de Twilight, vous trouverez une âme sœur en Gustafson. (Elle peut être pardonnée, ma femme a également été frappée par le smolder.)
J’aime Robert Pattinson. J’aime aussi Walt Whitman, W.B. Yeats et Virginia Woolf, alors ne me jugez pas trop sévèrement. Bien que j’ai été en fait assez étonné par mon amour pour Pattinson. Ce n’est pas seulement son physique (ok, c’est son physique), mais aussi une douceur inhérente, apparente. Le sourire désinvolte, les lèvres retroussées, les cheveux harassés, le moi vraiment harassé.