On dit qu’il y a toujours plus que ce que l’on voit et cette phrase ne pourrait pas être plus appropriée pour l’industrie du divertissement en Corée. S’il y a de grands moments à vivre en étant une idole de la K-pop, il y a aussi des moments sombres qui viennent avec le prix de la célébrité. D’une chasse aux sorcières tous azimuts à des abus à huis clos et à des engagements miteux dans les coulisses, voici quelques-uns des scandales de célébrités les plus choquants qui ont eu lieu dans l’histoire de la pop coréenne.
#1 Tablo d’Epik High
Dan Lee, connu le plus souvent sous son surnom Tablo, a connu une campagne de dénigrement dommageable lorsqu’un groupe d’internautes s’est regroupé sur un forum en ligne appelé TaJinYo pour attaquer l’authenticité de son éducation à Stanford, en mai 2010. L’intention derrière cette enquête approfondie sur son éducation était le résultat de la durée apparemment douteuse de ses années dans la prestigieuse université, où il n’a mis que trois ans et demi pour obtenir à la fois une licence et un master.
Comme si l’examen minutieux de sa vie personnelle ne suffisait pas, les membres de TaJinYo ont commencé à déterrer des informations sur la famille de Tablo pour qu’elles correspondent à leur récit et impliquent toute sa famille comme étant des menteurs complices sur les réalisations de chaque membre au fil des ans. Sans contre-mesure de la part de sa direction, les attaques personnelles ont gravement affecté sa famille et ont abouti à ce que Tablo accepte qu’une équipe de tournage le suive jusqu’au bureau du registraire de l’université de Stanford où il a fait vérifier son diplôme, son relevé de notes et ses références par rapport aux dossiers scolaires officiels.
Cet effort de dernière minute est devenu une émission spéciale en deux parties sur MBC, qui l’a innocenté et blanchi des fausses accusations. Le rappeur a par la suite intenté un procès contre 20 des membres du forum en ligne, qui s’est transformé en une bataille juridique qui a duré deux ans et a finalement vu huit des participants au TaJinYo condamnés à la prison pour avoir enfreint les lois relatives aux réseaux numériques.
#2 Kim Hyun Joong
La controverse a commencé en août 2014 lorsque des rapports ont fait surface concernant des accusations d’agression déposées contre Kim Hyun Joong par sa petite amie de l’époque, détaillant un récit d’une relation abusive avec des preuves étonnantes pour étayer ses affirmations. Alors que l’Internet était en pleine frénésie pour savoir qui croire, une déclaration officielle a été publiée par son agence, admettant la relation du couple et précisant que l’incident était un événement unique non intentionnel dû à une dispute verbale. Ils ont même abordé la cause de ses côtes cassées, qui, selon eux, était un accident alors que le couple ne faisait que plaisanter.
La femme en question a décidé d’abandonner toutes les accusations contre Kim Hyun Joong s’il s’excusait et reconnaissait ses erreurs. Le chanteur s’est exécuté et toutes les charges ont été abandonnées, mais il a tout de même été condamné à une amende de cinq millions de KRW. Alors que tout le monde pensait que c’était la dernière fois qu’ils entendaient parler de cette affaire, un reportage a ramené les deux parties sous les feux de la rampe lorsque son ancienne flamme a affirmé qu’elle était enceinte de 10 semaines de son enfant. Bien qu’il soit prêt à assumer ses responsabilités après un test de paternité positif, il s’est retrouvé embarqué dans un conflit juridique épuisant au sujet de ses prétendues fausses couches.
Son ex-copine a finalement été reconnue coupable de fraude et de diffamation, car des preuves avaient prouvé qu’elle avait trafiqué les supposés SMS, et manipulé des photos de tests de grossesse qu’elle avait présentées comme preuves à l’appui de ses affirmations autoproclamées.
#3 Baek Ji Young
Avant de devenir une vétérante à succès dans l’industrie, Baek Ji Young a été victime d’un scandale de sex tape sensationnel qui a failli ruiner sa carrière. Tout a commencé au plus fort de ses débuts lorsqu’une vidéo explicite d’elle et de son ancien manager a fait surface sur un site pornographique payant en ligne. L’effet immédiat a été que des stations de radio ont retiré ses titres de leurs listes de lecture et que des chaînes de télévision ont annulé ses prochaines apparitions. Contrairement au comportement attendu des artistes féminines controversées de son époque, la chanteuse a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a déclaré qu’elle avait été filmée à son insu. Elle a ensuite dénoncé les actions de son ancien manager en prenant une position ferme pour éviter que d’autres femmes ne deviennent des victimes comme elle.
Alors que le public a dû digérer sa déclaration, son manager de l’époque, Kim Si Won, a corroboré ses affirmations lors d’un appel téléphonique en direct à une émission de divertissement où il a également confirmé l’authenticité des images. Malheureusement pour Baek Ji Young, la confirmation verbale a fait que la vidéo est devenue très recherchée et, en quelques jours, elle a été publiée sur des pages d’accueil privées et des sites de logiciels partagés pour être facilement téléchargée. Malgré ce revers qui l’a amenée à faire une pause de cinq ans sous les feux de la rampe, la reine de la ballade s’est encore battue courageusement pour rester dans le showbiz, tandis que l’homme qui a failli ruiner sa carrière s’est enfui aux États-Unis où il purge actuellement une peine pour des accusations de détournement de mineure commises pendant son séjour au pays de la liberté.
#4 Park Yoo Chun de JYJ
En 2016, Park Yoo Chun, membre de JYJ, s’est retrouvé l’objet d’allégations de viol choquantes lorsque quatre femmes ont porté plainte contre lui, l’accusant de les avoir agressées sexuellement dans une salle de bain. La police n’a pu que constater qu’une activité sexuelle avait bien eu lieu entre Yoochun et ses accusatrices, mais elle n’a pas pu déterminer s’il y avait eu force ou intimidation pour considérer l’accusation de viol. Pendant que la police poursuivait son enquête, la frénésie médiatique se poursuivait avec des rapports qui détaillaient son mode de fonctionnement présumé, ainsi que son comportement troublant du passé.
Malgré le processus d’enquête approfondi, la police n’a pas réussi à trouver d’autres preuves se rapportant aux allégations faites contre l’idole. En conséquence, Park Yoo Chun a été acquitté de toutes les accusations d’agression sexuelle qui avaient été portées contre lui. Il a été rapporté que sur les quatre accusations portées contre lui, une seule a été jugée pertinente pour l’affaire, tandis que les trois autres n’avaient pas suffisamment de preuves pour être retenues et prouvées fausses. Même s’il a depuis blanchi son nom, il a tout de même été accusé de sollicitation de prostitution et de fraude car il avait promis de l’argent en échange de relations sexuelles.
En retour de la peine qu’ils lui ont fait subir, le chanteur-acteur a contre-attaqué ses deux premiers accusateurs pour chantage et fausses accusations. La procédure judiciaire s’est conclue par un non-lieu pour l’une des accusatrices, tandis que l’autre a été reconnue coupable et condamnée à la prison avec ses deux complices. Deux ans après le scandale, Park Yoo Chun serait maintenant confronté à un procès civil de la part de sa deuxième accusatrice, qui avait retardé le dépôt de sa plainte dans l’espoir d’obtenir des excuses sincères – ce qu’elle n’a pas obtenu.
#5 Yoo Seung Jun
2002 a vu la chute presque immédiate de Yoo Seung Jun, l’un des artistes K-pop les plus vendus de Corée du Sud à la fin des années 90. Le chanteur avait connu une carrière plutôt réussie et une grande popularité auprès des fans avant de prendre la décision fatale de renoncer à sa citoyenneté coréenne pour se faire naturaliser américain. Malgré son enrôlement imminent, il s’est rendu directement en Amérique après son concert au Japon pour prétendument obtenir sa citoyenneté américaine. Il a affirmé que cette décision avait été prise dans l’intention de faire avancer sa carrière tout en profitant de l’occasion pour faire ses adieux à sa famille avant de servir.
Malheureusement pour lui, les fans nationaux n’ont pas été convaincus par ses affirmations car la nouvelle a éclaté à peu près au moment où il a été incorporé. Ses actions sont devenues une vaste controverse qui a mis en colère de nombreux Coréens qui estimaient qu’il avait tourné le dos à un aspect essentiel de la culture coréenne, car tous les citoyens masculins âgés de 18 à 35 ans, quel que soit leur statut, sont censés accomplir leur service militaire obligatoire.
Pendant les 13 années suivantes, l’ancien chanteur de K-pop a cherché des opportunités en Chine et n’a fait aucune tentative pour divulguer les informations derrière son absence de service militaire. Cela n’a fait que convaincre les Coréens qu’il avait l’intention de se soustraire à ses obligations militaires. En 2015, Yoo Seung Jun, en larmes, est apparu dans une vidéo où il a tenté d’expliquer ses actions et de supplier pour avoir une chance de retourner en Corée. Cependant, les Coréens restent endurcis quant à leur perception du chanteur autrefois adoré, le ministère de la Justice déclarant qu’il n’y a jamais eu d’intention de lever l’interdiction ou de réintégrer sa citoyenneté coréenne.
Malgré l’échec de la première tentative, le chanteur a essayé de demander à nouveau un visa d’entrée l’année suivante, mais le consulat général de Corée à Los Angeles l’a refusé. Il a été rapporté que c’était son deuxième et dernier appel pour lever l’interdiction d’entrée, et puisqu’il n’a pas réussi à le faire, l’artiste ne peut plus retourner définitivement dans son pays natal.
#6 S#arp
S’il y a un scandale majeur que tout le monde devrait connaître, c’est celui de S#arp ; le groupe mixte de K-pop de première génération composé de deux membres masculins et deux membres féminins. Leurs rêves d’idoles ont été réalisés par la famille influente de la membre du groupe Seo Ji Young, où son père a dépensé une sacrée fortune pour créer la société de divertissement en 1998 afin d’être le fer de lance des débuts de sa fille.
Le groupe avait initialement commencé avec cinq membres et avait réussi de manière exceptionnelle sous la direction attentive de Lee Sang Min de Roo’Ra. Cependant, alors que le quintet atteignait son apogée, deux membres sont partis, ce qui a conduit la société à recruter un quatrième membre, Lee Ji Hye, qui a endossé le rôle de chanteuse principale. L’inclusion soudaine et l’importance du nouveau membre ont rendu Seo Ji Young jalouse, ce qui a commencé son assaut d’intimidation et de torture implacable.
Pendant toutes ses années au sein du groupe assez populaire, Lee Ji Hye avait enduré des abus physiques et verbaux de la part de Seo Ji Young et des personnes de son entourage. Elle ne s’était jamais défendue, jusqu’au jour fatidique de l’émission de radio de KBS où elle a riposté par une poussée après avoir reçu une insulte de Seo Ji Young. En raison de la tension intense et de l’incapacité du duo à travailler ensemble, la compagnie a été contrainte de dissoudre le quatuor. Lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce, Seo Ji Young aurait payé le manager du groupe pour qu’il mente en son nom afin de faire porter le chapeau à Lee Ji Hye pour la majorité des problèmes du groupe. Mais au lieu de dépeindre Seo Ji Young comme la victime qu’elle n’était pas, le manager a décidé de révéler la vérité aux médias.
Bien que les membres se soient séparés depuis, il a été rapporté que Seo Ji Young a continué à trouver des moyens de contrarier Lee Ji Hye, allant même jusqu’à lui rendre visite à l’hôpital avec un bouquet de fleurs pour les morts. Le groupe s’est finalement retrouvé 11 ans après leur dissolution pour dissiper tout malentendu et a heureusement pu se réconcilier, mettant fin à la débâcle de S#arp une fois pour toutes.
#7 Open World Entertainment
Les nouvelles des actes odieux du PDG d’Open World Entertainment, Jang Seok Woo, sont apparues pour la première fois au début de l’année 2012, lorsqu’il a été arrêté pour de multiples accusations de crimes sexuels commis à l’encontre de ses artistes féminines et de ses stagiaires, qui comprenaient le harcèlement sexuel, l’agression et le viol. Sur la base des images de vidéosurveillance obtenues par la police, il a été rapporté que les crimes ont eu lieu dans les limites du bâtiment de la société au cinquième étage et du studio de répétition au sous-sol.
En quelques jours, le nombre de témoignages de première main et de reportages a contribué à faire la lumière sur les dessous miteux des opérations cachées de la société. Non seulement l’ancien PDG utilisait son pouvoir et son influence pour abuser des personnes qui lui confiaient leur carrière, mais il utilisait également sa position pour contraindre ses idoles masculines à commettre le même crime.
L’affaire s’est depuis terminée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre les idoles masculines (en raison de l’incapacité à prouver les allégations), tandis que l’auteur principal, Jang Seok Wook, a été condamné à six ans de prison pour l’agression sexuelle des stagiaires de son ancienne agence, dont deux mineurs et un qui n’était pas un stagiaire officiel de l’entreprise.
#8 G.NA
En 2016, l’industrie du divertissement coréenne a été prise dans un scandale alarmant de prostitution illégale qui aurait impliqué des sponsors et des célébrités féminines. Lorsque la nouvelle est tombée d’une arrestation effectuée parallèlement aux rapports de quatre artistes féminines notables qui avaient été inculpées, les net-citoyens ont rapidement spéculé que l’ancienne chanteuse de CUBE Entertainment, Gina Choi (plus connue sous son surnom G.NA) faisait en quelque sorte partie de cette liste. Leurs soupçons ont été indirectement confirmés plus tard lorsqu’Ilgan Sports a réalisé une interview apparemment anonyme qui a laissé échapper des indices relatifs à sa véritable identité.
Malgré qu’elle ait admis les accusations de prostitution, G.NA a nié s’être impliquée sciemment car elle pensait avoir été trompée pour commettre le crime. Contrairement à la croyance du public selon laquelle elle aurait reçu l’argent dans le cadre d’une transaction sexuelle, la chanteuse a déclaré que l’argent lui avait été prêté par un ami qui lui a ensuite dit qu’elle n’avait pas besoin de le rendre. Au lieu de cela, elle devait juste lui faire une faveur en rencontrant un grand fan comme s’il s’agissait d’un rendez-vous à l’aveugle.
Alors qu’elle avait pensé que ce qui avait transpiré plus tard entre elle et le supposé fan était une progression naturelle dans leur relation, elle a réalisé que tout cela avait été une rencontre pré-arrangée mise en place par son soi-disant ami, et que l’argent qu’elle avait supposé être un prêt était en réalité son paiement pour des faveurs sexuelles. À la suite de cette malheureuse tournure des événements, G.NA a été reconnue coupable de prostitution et a été condamnée à une amende de deux millions de KRW. Depuis, elle est restée loin des feux de la rampe, ne postant que deux fois sur sa page Instagram au cours des deux dernières années.
#9 TheEastLight
À la fin de l’année 2018, le média coréen XSportNews a publié un reportage de rupture qui a mis en lumière les mauvais traitements subis pendant trois ans par le boys group débutant TheEastLight aux mains du PDG de Media Line Entertainment, Kim Chang Hwan, et du producteur Moon Young Il – qui a notamment été battu avec une batte et étranglé par des cordes de guitare. Malgré une déclaration officielle de l’agence qui réfutait ces allégations, une conférence de presse a été organisée par le leader de TheEastLight, Lee Seok Cheol, qui a ouvertement raconté les abus traumatisants que lui et son frère (et collègue membre) Lee Seung Hyun avaient subis depuis mars 2015. En raison de l’attention et de la pression négatives auxquelles l’agence a dû faire face, la décision a été prise de mettre fin aux contrats des membres restants de TheEastLight.
Au lieu de se serrer les coudes, les mois suivants ont vu l’affaire prendre une tournure hideuse lorsque l’agence et deux membres de l’ancien boys group ont tenu une conférence de presse dans le but de discréditer les frères. Malgré les preuves irréfutables présentées parallèlement à la récente inculpation du producteur abusif, les quatre ont tenté de brosser un tableau différent de tout le fiasco, semblant rejeter la faute sur les frères.
Heureusement, les frères Lee ont persévéré dans leur quête de justice qui a finalement vu l’ancien PDG et président de l’agence inculpé pour des accusations connexes d’abus d’enfants. À l’heure actuelle, leur ancien producteur a déjà plaidé coupable de toutes les accusations lors de son premier procès le 4 mars 2019, mais le calvaire continue pour les frères qui doivent comparaître en tant que témoins pour le prochain procès le 19 avril, qui implique les deux personnages clés de leur ancienne direction.
#10 Seungri, Jung Joon Young et Choi Jong Hoon de FTISLAND
En plus d’être le premier scandale de la K-pop de 2019, il s’agit de loin de l’une des plus grandes controverses à avoir touché l’industrie du divertissement coréen depuis des années. Depuis la tristement célèbre affaire d’agression au Burning Sun (la boîte de nuit qui a tout déclenché), les fans du K-world ont été frappés par de nombreux rapports choquants qui ont rapidement démêlé les vérités sombres du showbiz. De la première grande révélation du média SBS funE qui a fait état de l’implication présumée du BIGBANG Seungri dans le racolage de prostituées pour ses investisseurs potentiels en 2015, aux allégations à plus grande échelle concernant l’effroyable discussion de groupe de l’idole de la K-pop avec d’autres célébrités masculines qui partageaient des images de femmes en caméra cachée, il semble toujours qu’il y ait plus à révéler le jour suivant.
L’examen intense de cette affaire a depuis conduit à la publication de plus de messages texte qui ont fait spéculer les net-citoyens sur l’identité des autres célébrités masculines impliquées. Des mises à jour et des enquêtes ultérieures ont finalement révélé qu’il s’agissait de l’acteur Jung Joon Young et du membre de FTISLAND, Choi Jong Hoon ; qui, aux côtés de Seungri, ont tous annoncé leur retraite de l’industrie. Bien que les enquêtes soient toujours en cours, il a été rapporté que des mandats d’arrêt pourraient bientôt être émis pour deux non-célébrités impliquées ainsi que pour Jung Joon Young, qui pourrait recevoir une peine de prison allant jusqu’à sept ans et six mois s’il est reconnu coupable.