Je travaille dans une pièce sèche. L’humidité devient assez proche de 0% (le vrai 0% est à peu près impossible, de la même façon que la pureté à 100% est fondamentalement impossible). Vous pouvez travailler toute la journée dans la pièce sèche et ne pas vous sentir mal à l’aise (elle est maintenue à un bon 70 degrés avec une excellente circulation d’air). L’effet principal est que lorsque vous sortez de la chambre sèche, tout semble « humide ».
Maintenant, la chambre sèche est maintenue à environ 1% d’humidité. C’est en fait comparable à l’humidité relative de 1% qui semble être la plus basse rapportée en dehors d’un laboratoire (ici). Ceux qui en ont fait l’expérience ont dit que leur bouche s’est desséchée rapidement. Pourquoi leur bouche s’est-elle desséchée rapidement, mais pas la mienne dans une pièce sèche ?
La réponse se trouve dans les taux d’évaporation. L’humidité la plus faible a été signalée dans la Vallée de la Mort, où la température atteint souvent plus de 100 degrés. Cette température élevée est doublement mauvaise pour la déshydratation des humains. Tout d’abord, la température élevée fait s’évaporer l’eau beaucoup plus rapidement. Ensuite, votre corps transpire pour se rafraîchir, ce qui vous fait perdre encore plus d’eau. Dans un environnement humide, vous récupéreriez une partie de cette eau en condensant l’eau sur votre peau, mais dans un environnement sec, vous allez juste perdre toute votre eau très rapidement.
En revanche, le taux d’évaporation dans mon laboratoire à 70 degrés Fahrenheit est plutôt lent. La température agréable et fraîche n’incite pas à transpirer, donc vous pouvez facilement travailler là-dedans pendant des heures sans rien sentir.
Mise à jour : je dois mentionner que nous portons souvent des masques dans la salle sèche. Ce n’est pas vraiment pour nous garder humide, mais plutôt pour éviter que l’eau de notre respiration n’ajoute de l’humidité à l’air.